Meilleur baguette de Paris 2019
Ca y est le résultat est tombé il y a 2 jours, en 2019, la meilleure baguette de Paris est celle de Fabrice Leroy dont la boulangerie « Leroy-Monti » se situe à deux pas de Daumesnil et plus précisément au 203 de l’avenue Daumesnil dans le 12ème arrondissement.
Amateurs de bon pain et habitant non loin, nous avons profité de ce beau samedi d’avril pour aller y faire un tour.
Chez Leroy-Monti
Rien ne mentionne dans la devanture la récente victoire du commerçant. On se demande si c’est bien là. Verte et orange la boulangerie ne paye pas de mine, peu de monde et des patisseries qui ne font pas rêver en premier plan mais ça n’est pas ce qu’on est venu chercher.
A l’intérieur, on est accueilli avec le sourire, les baguettes classiques et les traditions sortent à l’instant du four : parfait !
Pour une classique et une tradition il vous en coutera 2€10, prix normal pour Paris que le pain soit d’ailleurs bon ou non.
Ils proposent également des produits bio mais nous ne sommes pas rentré dans le détail.
Verdict
Si la baguette classique est bonne, la tradition est en effet excellente ! Chaude, à tomber.
Croustillante, bien moelleuse, cuisson parfaite. Rien à redire.
Relativisons. Si vous avez une bonne boulangerie de proximité, ça ne vaut peut-être pas le coup de traverser Paris. Par exemple pour notre part la boulangerie Moreira (15 Avenue du Docteur Arnold Netter) qui est plus proche de chez nous est du même niveau et ce sur tous ces produits.
Tourte de meule
Par ailleurs pour les adeptes de pain au levain (ou ceux qui ne connaissent pas encore), si vous tombez au détour de votre marché sur le stand de la boulangerie « L’Essentiel » (le notre est Porte de Vincennes), je vous recommande fortement de leur prendre une tourte de meule bio : 600 grammes de bonheur pour 5,50 euros, on en redemande.
Honnêtement, je ne comprenais pas qui pouvait acheter son pain au marché, froid, certainement sec et fait la veille… sot que j’étais. C’est peut-être le meilleur pain que j’ai pu manger. Et Bio s’il vous plait.
Je découvre en écrivant l’article que derrière « L’Essentiel » se cache Anthony Bosson dont l’une des boulangeries est à environ 100 mètres de celle de chez Leroy-Monti.